Angoisses, stress, état dépressif, troubles du comportement alimentaire, troubles émotionnels, estime de soi...
La luminothérapie consiste à s’exposer face à une lampe reproduisant la lumière naturelle du soleil. Ses bienfaits contre la dépression saisonnière sont reconnus.
Selon la HAS, la luminothérapie, couplée à l’utilisation d’un simulateur d’aube, a montré son efficacité dans le traitement de la dépression saisonnière. Selon les chercheurs, elle aurait également montré un intérêt dans la dépression en général, les troubles du sommeil, le décalage horaire ou le travail de nuit. Les cycles éveil/sommeil seraient en effet resynchronisés grâce à cette exposition aux heures de la journée, et plus particulièrement le matin au réveil.
Initialement, la luminothérapie se pratiquait uniquement dans des centres médicaux, des centres bien-être et dans des hôpitaux. Pour des questions pratiques, il est aujourd’hui possible de recréer à la maison les conditions d’une séance de luminothérapie. Il existe ainsi deux grands types d’appareils de luminothérapie : • les lampes et panneaux de luminothérapie sont les dispositifs traditionnels de luminothérapie. Ils se présentent souvent sous la forme d’un panneau lumineux ou d’une lampe. La personne s’expose de préférence en début de matinée, pendant 20 à 30 minutes, face à la lumière de cette lampe, tout en vaquant à des occupations telles que la lecture, l’écoute de musique ou le travail sur ordinateur ; • les lunettes de luminothérapie se présentent sous la forme de surlunettes ; elles permettent à des personnes qui n’ont pas suffisamment de temps pour rester devant des lampes de bénéficier de soins de luminothérapie. Elles sont particulièrement adaptées dans le cadre d’un déplacement pour supprimer les effets du jet-lag (décalage horaire), ainsi qu’aux travailleurs de nuit. Le simulateur d’aube n’est pas un appareil de luminothérapie. Cependant, il a prouvé son efficacité dans le traitement de la dépression saisonnière au même titre que les lampes de luminothérapie. Il est particulièrement utile pour reprogrammer l’horloge biologique sur les cycles éveil/sommeil. Il se présente sous la forme d’un réveil qui diffuse une lumière d’intensité progressive pour sortir la personne de son sommeil, tout en douceur et sans stress.
La luminothérapie est contre-indiquée chez les personnes sous traitement photosensibilisant ou augmentant la sensibilité des yeux à la lumière. Elle est également contre-indiquée en cas de problèmes oculaires (cataracte, dégénérescence maculaire, glaucome, rétinite pigmentaire) ou de maladies affectant la rétine (diabète, herpès, etc.). Certaines maladies psychiques (paranoïa, schizophrénie, etc.) ne permettent pas d’envisager un traitement en luminothérapie. Avant de commencer des séances de luminothérapie, la consultation d’un médecin généraliste, d’un ophtalmologiste ou d’un psychiatre (dans le cadre de la prise en charge d’une dépression) est vivement recommandée.
P.pour "Programmation", N. pour "Neuro" et L. pour Linguistique. PNL. Trois petites lettres pour définir une thérapie brève mise au point dans les années 1970 aux Etats-Unis par John Grinder, professeur de linguistique, et Richard Bandler, mathématicien et psychothérapeute. Leur postulat: les personnes qui réussissent ont des schémas comportementaux communs. En observant et en reproduisant ces comportements, aucune raison de ne pas nous-même atteindre nos propres objectifs.
Cette méthode, qui s'intéresse donc plus au "comment" de nos comportements qu'au "pourquoi", s'est développée en France un peu plus tard, par le biais notamment de séminaires d'entreprise proposés aux cadres mais aussi aux thérapeutes ou pédagogues. Objectif: les aider à améliorer leurs compétences en communication mais aussi à stimuler leur créativité ou leurs capacités d'adaptation. La PNL est aujourd'hui proposée par de nombreux psychothérapeutes et souvent associée à l'hypnose ericksonienne. Comment fonctionne la programmation neuro-linguistique? A qui s'adresse-t-elle et quels sont les résultats que l'on peut en attendre? Témoignages et éclairages.
"Selon Richard Bandler, l'un de ses fondateurs, la PNL est une éducation du cerveau, une sorte de mode d'emploi", explique la psychopraticienne Stéphanie Kaczmareck. Je dirais pour ma part que c'est l'art de savoir utiliser son cerveau de manière différente et plus efficace." "On a tous un mode de pensée. Si on apprend à penser différemment, on peut se mettre à agir différemment", abonde Béatrice Voirin, psychothérapeute adepte elle aussi de la méthode, qu'elle a suivie à titre personnel avant de la prodiguer. L'originalité et l'intérêt de cette méthode résident dans l'étendue de son champ thérapeutique, vante Stéphanie Kaczmareck: "cela va des troubles psychologiques et émotionnels aux conflits intérieurs -stress, dépression, burn-out, traumatismes- en passant par les troubles névrotiques - angoisses, crises de panique, syndromes de stress post-traumatique (SPT)- et enfin les troubles comportementaux qu'il s'agisse des troubles du comportement alimentaire (TCA) mais aussi des compulsions, des phobies ou des TOC.